• St Agnan

         Le lac de Saint-Agnan est un lac artificiel situé sur le Cousin. Il se trouve dans le département de la Nièvre, dans le parc naturel régional du Morvan, au centre du bourg de Saint-Agnan. Il est également l'un des 6 grands lacs du Morvan.

         Il fut inauguré en 1969. Il est ainsi le dernier né des grands lacs de barrage du Morvan. C'est un lieu pour les pêcheurs qui y trouvent des rives en pente douce, quelquefois difficiles d'accès mais les variétés de poisson sont multiples : brochet, sandre, perche, gardon, carpe miroir, tanche. Certains poissons dépassent les 15 kg. Il y a également des activités de voiles, planche à voile, canoë, pédalo. La navigation à moteur est interdite. On peut en faire le tour par des sentiers aménagés sur une distance de 9 km. Le lac fut vidangé en octobre 2002 et en 2008.

    les grands lacs du Morvan

    Lac du Crescent.

         Le Lac du Crescent est un lac artificiel situé au confluent du Chalaux et de la Cure. Il est à cheval sur les départements de la Nièvre et de l'Yonne, dans le parc naturel régional du Morvan.

        À la limite des départements de la Nièvre et de l'Yonne, le lac se situe sur les territoires des communes de Chastellux-sur-Cure, Marigny-l'Église et Saint-Germain-des-Champs.

        Il s'étend sur une surface de 165 ha et sa retenue d'une capacité maximale de 14,25 millions de mètres cubes est utilisée par une usine hydro-électrique et permet également d'alimenter l'Avallonnais en eau potable.

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    Lac de Chaumecon.

        Le Lac de Chaumeçon est un lac artificiel situé sur le Chalaux. Il se trouve dans le département de la Nièvre, dans le parc naturel régional du Morvan.

         Le lac s'étend sur une surface de 135 ha et sa retenue, d'une capacité maximale de 19 millions de mètres cubes, alimente une usine hydro-électrique.

          Tout comme ses voisins, les lacs de Pannecière et du Crescent, le barrage de Chaumeçon permet de réguler indirectement les eaux de l'Yonne et de la Seine pour éviter les cruesdans la capitale.

           Il a été construit entre 1931 et 1933. Il est possible d'y pêcher et de s'y baigner à plus de 500 m du barrage.

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    Lac de Pannecière

    les grands lacs du Morvan        Le lac de Pannecière ou lac-réservoir de Pannecière-Chaumard est un lac artificiel situé dans le département de la Nièvre, en Bourgogne, dans la partie ouest de la région naturelle du Morvan. Sa superficie est de 520 hectares, pour une capacité de 82,5 hm3. Il se trouve à la confluence de l'Yonne et de l'Houssière.

          Le lac et son barrage ont été construits entre 1937 et 1949 pour protéger indirectement, par le biais de son affluent de l'Yonne, la ville de Paris des inondations causées par laSeine, comme celle de 1910. Il est ainsi à la fois le plus ancien et le plus petit des grands lacs de Seine et le plus grand et l'un des plus récents grands lacs du Morvan.

          Le lac de Pannecière se situe dans la haute vallée de l'Yonne, à 320 m d'altitude, dans la Nièvre, à quelques kilomètres de Château-Chinon (Ville). Il fait partie du parc naturel bourguignon du Morvan. C'est le granit de la région qui permet l'étanchéité du lac. Aussi appelé « lac de Pannecière-Chaumard sur l'Yonne », il doit son nom au hameau de Pannecière, en contrebas du barrage du lac. Il s'étend sur les communes de Chaumard, Corancy, Montigny-en-Morvan et Ouroux-en-Morvan. Partagées entre les cantons deMontsauche-les-Settons et Château-Chinon (Ville), elles regroupent 1 569 habitants.

         Le lac s'étend donc sur l'Yonne qui le traverse du nord au sud, sur 7,5 km de long. En dehors de l'Yonne, l'Houssière et de nombreux ruisseaux se jettent dans le lac : le Chaz, le Coulard, l'Ensein, le Mignage, l'Oussière et le Touron. Le lac-réservoirfait partie des grands lacs de Seine, l'ensemble des lacs construits pour limiter les crues de la Seine et de ses affluents ; il est ainsi géré par l'« Institution interdépartementale des barrages-réservoirs du bassin de la Seine ». Il est également un des grands lacs du Morvan, comme les lacs de Chaumeçon et du Crescent qui permettent eux-aussi de réguler indirectement les cours de l'Yonne et de la Seine.

         La construction du barrage, lancée par l'État et le département de la Seine, a été décidée suite à d'importantes inondations de la Seine, notamment celle de 1910. Le lac-réservoir fut déclaré d'utilité publique par un décret du 8 septembre 1929.

          Le chantier débuta le 29 septembre 1937 avant de s'interrompre le 2 septembre 1939. Les travaux reprirent en mai 1946 ; ils furent achevés en décembre 1949. Lors des périodes de forte activité, jusqu'à 550 ouvriers travaillaient sur le site.


    les grands lacs du Morvan      Deux hameaux furent engloutis lors de sa mise en eau du lac de barrage : « Pélus » (entièrement) et « Blaisy » (partiellement). Si l'on retourne sur les lieux de « Blaisy » ou de « Pélus » lors de la vidange partielle annuelle (ou lors de la vidange complète décennale), on remarque les traces du temps passé : des amas de pierre, l'Yonne et l'Houssière qui retrouvent leur lit et les anciens petits ponts de pierre les enjambant, les chemins qui traversaient les hameaux, etc.

           Sa construction nécessita aussi la création de de 16 km de routes, de 6 ponts et d'une cité ouvrière sur le site de Pannecière, puisque qu'elle amena un grand nombre de travailleurs dans une région à l'époque en manque de logements.

         Une usine hydroélectrique gérée par EDF a été mise en place en 1950. Cette usine profite de la chute d'eau créée par le barrage pour produire de l'électricité.

    les grands lacs du Morvan     Le lac de Pannecière est considéré comme le plus poissonneux du Morvan. Les poissons les plus courants sont la carpe miroir (Cyprinus carpio carpio), majoritaire et pesant en moyenne 9 kg, et la carpe commune (Cyprinus carpio). On peut également y rencontrer des salmonidés, des carnassiers et des poissons blancs. La pêche s'y pratique d'avril à octobre sur la rive droite du lac, dans les secteurs de Blaisy, Huard et Mignage sur plus de quatre kilomètres. Ces secteurs sont surtout fréquentés la nuit, même s'il le sont de plus en plus de jour. Le cheptel est constitué de poissons de tailles importantes, avec un record datant de 2003 à 26 kg pour une carpe. Pourtant, son action annulerait certaines crues indispensables à la reproduction du brochet. D'autre part, il empêcherait également la libre circulation des truites et, par conséquent, leur reproduction en aval du barrage durant l'hiver.

     

    les grands lacs du Morvan

    Lac des Settons

    les grands lacs du Morvan      Le lac des Settons (les Cheutons en bourguignon-morvandiau) est un lac artificiel de 366 hectares, alimenté principalement par les eaux de la Cure, et situé au cœur du parc naturel régional du Morvan dans la Nièvre. Le lac des Settons se situe au sud de la ville de Montsauche-les-Settons.

    Le lac des Settons, dont le périmètre dépasse 13 km, a une superficie de 366 ha, une profondeur moyenne de 6 m et est situé à une altitude de 586 m. C'est un lac issu de la construction de 1854 à 1861 d'un barrage (de 20 m de haut construit en blocs de granit) destiné à réguler la navigation sur l'Yonne et faciliter le flottage du bois jusqu'à Paris.

    Les premières études dataient de Louis XVI, elles n’aboutirent pas. Elles furent reprises sous l’impulsion d’André Dupin, député de la Nièvre à l’origine du pont Dupin au saut de Gouloux. Le 15 juillet 1854, les travaux furent adjugés à Monsieur Perrichon, entrepreneur à Nevers et l’exécution des travaux fut dirigée par Cambuzat, Lepeuple et Otry de Labrit. La construction du barrage commencée en 1854, s’est achevée en 1858, c’était à l’époque, une entreprise grandiose puisqu’il fallait aller chercher les pierres de granit, tractées par des bœufs, jusqu’en forêt de Breuil-Chenue à 15 km de là. Il s’appuie au sud sur la hauteur d’Outre-Cure et au nord sur celle des Ponceaux. Il fut bénit le13 mai 1858 par le vicaire général de Nevers, Pierre-Louis-Marie Cortet, futur évêque de Troyes.

    les grands lacs du Morvan      Plusieurs bâtiment furent engloutis, notamment des moulins dont on devine encore quelques traces lorsque le lac est vidé, tous les 10 ans. En 1861, la construction nécessite une nouvelle tranche de travaux car le barrage est attaqué par les eaux. Vers 1920, le lac perd sa fonction principale, remplacés par le charbon, les bois ne flottent plus vers Paris. Le lac est laissé à l’abandon pendant quelques décennies. Le barrage est classé monument historique en 1937. Ensuite le lac a retrouvé une nouvelle fonction avec les congés payés, il devient un lieu de loisirs. En 1956 le premier camping ouvre ses portes, les hôtels se multiplient, le lac connaît alors son heure de gloire.

          Le développement des activités touristiques entraine à partir de 1967 un problème d'eutrophisation des eaux et une prolifération d'algues. En 1989, l'Agence de l'eau Seine-Normandie dresse un bilan environnemental défavorable. En 1991, une nouvelle étude conseille un programme d'assainissement du lac afin de rétablir son équilibre écologique.

     
    les grands lacs du Morvan         Le barrage du lac des Settons a été construit pour faciliter le flottage du bois vers Paris en se servant de la rivière comme moyen de transport. Le flottage du bois « à bûches perdues » est une des plus grandes traditions morvandelles. Le flottage du bois commençait le 1er novembre à la foire de Château-Chinon où le bois, amené, empilé et débité en morceaux de 1,14 m, était vendu par les morvandiaux aux marchands de bois parisiens. les bûches portaient à chaque extrémité la marque poinçonnée de son propriétaire ou de l’exploitant. Le « jet » était produit par une vaste « chasse d’eau » : « poules d’eau » et « canardiers » étaient chargés de faciliter la progression sans encombres des bûches le long des rivières. En aval des lacs et étangs, toute la famille morvandelle était employée sur le flottage et il n’est pas rare encore aujourd’hui de retrouver dans les vieilles maisons le « croc » de son ancêtre.

    les grands lacs du Morvan       Sur la Cure, où il flottait depuis les Settons, le bois n’était embarqué qu’au grand flot en mars et avril, deux ou trois jours suivant la disponibilité de la retenue d’eau. On arrêtait les bûches à Arcy-sur-Cure et elles n’étaient lâchées surVermenton (dans l’Yonne) qu’au fur et à mesure des besoins. Là, le bois était sorti de l’eau et constitué en radeaux, des trains de 100 m de long, soit 25 décastères de bûches reliées ensemble. En ce temps là, le Morvan servait à lui seul à chauffer Paris pendant tout un hiver.

          Ce moyen de transport connut un diminution drastique avec l’arrivée du charbon : le volume passe de 7 200 décastères en 1850 à 782 en 1920. Le flottage cesse définitivement d’exister en 1924.

          Le barrage est entièrement construit en blocs de granit, c’est un édifice imposant qui mesure 267 m de long, 20 m de hauteur et 20 m à sa base, construit sur le principe des « barrages de force », comme une pyramide, il ne tient debout que par le poids qu’il exerce sur lui-même. Le barrage des Settons est le plus imposant construit à cette époque en Europe occidentale. La maison du garde a été construite en même temps que le barrage, elle servait à loger les ingénieurs : classée monument historique en 1944. Au centre du barrage trône la salle des machines elle sert à manœuvrer les vannes de fond qui permettent l’écoulement de l’eau dans la Cure. La croix de granit, apposée lors de son baptême en 1858, désigne le centre exact de l’édifice. On trouve sa sœur jumelle au hameau de la Croix de Chazelles.

           Les pêcheurs apprécient le calme des rives du lac, classé en deuxième catégorie et la force de ses petites rivières où l’on peut trouver des truites fario et de beaux brochets. Le lac des Settons a une richesse piscicole importante qui permet différentes techniques : brochets, belles truites, saumon de fontaine, carpes, perches et toutes sortes de poissons blancs. Un parcours de pêche à la carpe de nuit qui couvre presque toute la route touristique est ouvert aux mois d’avril, mai, juin, septembre et octobre.

              Le milieu piscicole relatif à la pêche est géré par l’Association de pêche et de protection du milieu aquatique du Haut-Morvan, qui se charge de percevoir les cotisations des cartes de pêche et de rempoissonner rivières et lac. Sur le lac, les endroits favoris des pêcheurs se situent derrière les îles dans les embouchures des rivières où on trouve les grosses truites et les saumons de fontaine, mais c’est vers le barrage que l’on trouve les plus gros brochets qui préfèrent les eaux profondes.

     

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